Inspiré du film de Terry Gillian, dont les extraits apparaissent sur un titre éponyme du Cd-R « la faim du travail ? », la musique de brazil oscille entre les ambiances du quotidien et des déchirements soniques. Solidement encré à la vie, brazil est le fruit de son époque, une résultante logique de l’explosion de nos vies modernes…. Que ce soit dans l’aliénation du travail ou dans les soubresauts de l’enfance, brazil creuse morceau après morceau le même sillon : celui de l’espoir. Brazil est une catharsis : faire de nos frustrations, des lendemains qui chantent…
Bien que la musique de brazil pourrait facilement être cataloguée dans ce fourre-tout qu'est devenu le Post-Rock, ou
si l'on veut être plus précis dans la catégorie Post-Diabologum ou Post-Gybe. elle pretend être beaucoup plus:
partant d'horizons sombres où se cotoient guitares cristallines et pianos baroques, elle
évolue progressivement vers des contrées plus saturées. A l'aide de quelques échantillons sonores bien choisis, les
textes de Brazil illustrent l'aliénation du travail, ainsi que l'univers cloisonné dans lequel évoluent nos vies modernes...

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terroriste |
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les marchés (contrôlent nos vies) |
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travail = aliénation |
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enfance |
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dada m |
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brazil |
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l'herbe rouge |
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Paul, véro, Sven... |
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un samedi après midi... |
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Etherreal: on peut reconnaître à Brazil un talent indéniable dans les compositions musicales, dans la variété des ambiances et la façon dont elles sont amenées puisqu'à aucun moment la lassitude ne se fait sentir à l'écoute de ce disque, qu'il est vivement conseillé d'écouter en travaillant !!
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Jade Web: Le luxe suprême de l’homme moderne est l’anonymat et l’isolement voulus. Voilà une des leçons que Terry Gillian nous aura apprise.
Brazil creuse d’une certaine manière dans ce sens en donnant une connotation hermétique à sa petite œuvre (plaisir solitaire ?), où s’exposent ici et là, extraits de bandes originales et de films choisis, de l’enfant nue de Pialat aux 400 coups de Truffaut, Trust me de Hartley et 300 appels par jour de Christophe d’Havilliée, avec en arrière plan, la musique sombre de rues désertes et les éclairs de joie des lampadaires.
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Liability: La montée musicale aussi diffère. On sent un penchant pour Godspeed, avec la batterie et le violon qui raillent la guitare, et toujours un piano pour calmer la mise.
Mais voilà, il n'y a pas que de l'acharnement dans ce disque…On y trouve aussi de délicieuses parades acoustiques ("La pause café", "L'herbe rouge") où le minimalisme n'est autre chose que l'instinct, à sa source, de l'auteur. Un véritable auteur. La prétention et la maison de disque en moins, celui-ci est pourtant profus d'excellentes idées.
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Magic!: Brazil, décline instruments et Cubase en clairs de lune équatoriaux et cités de
béton. D'une voix blanche, Stéphane, déclame un pamphlet anti-success story, derrière lequel
guitare, piano et violon accélèrent, prennent en pleine poitrine le souffle d'un RER qui frôle à
toute vitesse les cols blancs sur un quai de banlieu.
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C’est au cœur de sa Normandie natale, encore en pleine adolescence, que le jeune Michel Sardon s’émeut de l’existence d’une musique jusqu’alors inconnue. C'est à la lecture d’un numéro de Best couvrant un énième come-back du groupe Pink Floyd que le jeune sardon découvre l'existence des Pixies. La médiathèque municipale de la ville voisine, devient alors bien vite le théâtre de rencontres avec des vinyles, puis des Cds estampillés "musique pas comme les autres", comme autant de remparts face à la coercition du milieu éducatif et familiale. Et ce n’est que quelques années plus tard que Michel, décide de braver le consensus familiale selon lequel la musique serait un domaine réservé aux autres. Il se lance alors dans ses premiers accords. Le frôlement des cordes devient rapidement créatif, exorcisant ainsi ce mal insondable qui le ronge depuis sa plus tendre enfance. Accompagné par quelques amis, les compositions se succèdent au gré de ses séjours en Normandie et en Angleterre, pour finir à Paris où Michelse lance dans la M.A.O et le D.I.Y !
Sur sa lancée, Michel lance en 2001 dadaprod, cherchant à créer un nouvel espace non marchand où la musique s’échange sur Internet ou via des Cd-R.
En totale opposition par rapport aux mastodontes de l’industrie du disque, dadaprod fustige les fossoyeurs de la création, revendiquant une musique libre où les artistes ne seraient plus des comptes en banque appartenant à la jet-set où des élus dans des programmes autant racoleurs que mercantiles. Michel décide alors de décliner sa sensibilité musicale au gré de plusieurs projets solos, comme banga (créant ainsi le mouvement punk-folk) et brazil, plus ouvert à la musique instrumentale.
Ils appartiennent déjà au passé...
- Paris (20h30 - en soutien aux 62 inculpés, )- Paris (20h - festival Liability, )
Ferme des Costils - Cambremer (19h - vernissage la ferme et vous, )